BILAN
Dans le cadre du Festival International de la BD édition 2011, la Maison des Peuples et de la Paix a porté son action sur deux thématiques se rapprochant de sa charte et de ses convictions. Les deux thématiques travaillées étaient :
La place des femmes auteures dans le milieu de la bande dessinée à travers le travail de Chantal Montellier, dessinatrice de presse et auteure de bandes dessinées sociales et politiques ;
La Bande Dessinée comme outil d’interpellation au travers du dessin de presse.
Sous le titre générique « QUAND LA BD S’EN MELE », la Maison des Peuples et de la Paix a ainsi donné carte blanche à Chantal Montellier.
Deux expositions ont été programmées : une première consacrée aux dessins de presse réalisés par l’auteure et la seconde reprenant les planches de trois bandes dessinées réalisées par Chantal Montellier.
La Maison des Peuples et de la Paix a pu offrir aux festivaliers un espace de rencontres et de découvertes différent, montrant que la bande dessinée peut avoir un impact au travers des thématiques qu’elle aborde, et non pas seulement du point de vue de sa forme.
Enfin, dans le droit fil de son histoire en tant que réseau d’associations, la Maison des Peuples et de la Paix a proposé un espace de promotion des bandes dessinées et autres ouvrages portés par ses associations adhérentes. Pour l’édition 2011 l’association "A Chacun Ségou" a présenté la Bande Dessinée « Kaïdara », auto produite par l’association, qui est une adaptation illustrée d’un conte initiatique peul, de tradition orale.
L’objectif de la Maison des Peuples et de la Paix était d’utiliser la bande dessinée comme support de sensibilisation aux enjeux sociaux actuels, qu’ils soient locaux, nationaux ou internationaux. Il s’agissait également de permettre à Chantal Montellier, auteure de talent, de pouvoir exposer pour la première fois au Festival International de la bande Dessinée d’Angoulême. Dans ce contexte, promouvoir les travaux de cet auteur était un moyen de combattre les discriminations faites aux femmes dans le milieu masculin de la bande dessinée.
Les 3 expositions proposées ont reçu l’unanimité de la part des partenaires du projet. Les objectifs attendus de l’action ont été atteints.
La fréquentation du lieu a été estimée à 2000 visiteurs sur les quatre jours du festival. Ceci dénote une exposition, certes de grande qualité avec une auteure dont le talent n’est pas à remettre en question, mais moins accessible dans son contenu par le grand public.
300 personnes hors festival ont visité les expositions qui sont restées en place jusqu’à fin février