Je me souviens que ma psy, Madame Eugénie Lemoine-Luccioni, qui fut la vice présidente de l’Ecole pour la Cause Freudienne et publia quelques ouvrages qui firent date, comme, par exemple, "Le partage des femmes", me disait souvent : "Vous êtes allez de la mort vers la vie, pour la plupart des gens c’est l’inverse. L’avantage c’est qu’ainsi, vous saviez enfant ce que la majorité des gens ne savent qu’à la fin de leur existence. Votre conscience de la mort est très grande et le restera. Ce peut être un avantage, mais ça peut aussi effrayer certaines personnes"
Et puis :
"Vous n’avez pas eu le choix, vous avez été obligée de vous propulser. Tout de même, cela n’a pas que des inconvénients ?"
Je me souviens aussi de la rétrospective Artémisia Gentileschi à Florence, avec, proposée à l’admiration des visiteurs, dès la porte de la galerie franchie, une magnifique "Judith et Holopherne", signée par… son père, Orazio !
Je me suis dit ce jour-là qu’Artémisia, son oeuvre, son histoire, méritait un prix à égalité avec les Nobel, Goncourt, Renaudot, Palissy, et j’en passe… (peu de prix portent des noms d’artistes femmes).
C.M